- Décembre 2021 / Février 2022-
Après plus de deux mois passés à Porto Santo et Madère, nous quittons ce bel achipel le samedi 11 décembre à 13h. En escale avec Mojito, rencontré quelques semaines auparavant, nous devons rejoindre les Canaries avant l’arrivée d’une grosse dépression.
Madère- Les Canaries, une traversée un peu sportive
Quitter l'île nous est "fortement conseillé" par le marinero en vue du fort coup de vent de Sud à venir. Cette contrainte nous fait partir dans une fenêtre météo légèrement sportive sur les premières heures de navigation. Au travers (le vent vient sur notre côté), nous partons toutes voiles dehors. Nous réduisons rapidement la toile au fur et à mesure que notre navire s’éloigne de la côte et que le vent forcit. La nuit tombe, nous sommes sous 3 ris (taille minimum de grand voile) avec notre génois en grande partie enroulé. Nous barrons inlassablement, le pilote automatique n’est pas assez puissant pour affronter la mer un peu agitée. Les "Bolo de Arroz" achetés avant le départ nous apportent un petit réconfort :) Vers minuit nous perdons de vue Mojito sur l’horizon, plus grand et plus lourd dans les vagues, il nous devance rapidement.
Heureusement, le vent se calme peu après et nous pouvons remettre le pilote automatique en place et renvoyer de la toile ! Il était temps, Yuna a attrapé une tendinite à l’épaule… Les deux jours suivants se déroulent tranquillement, au près bon plein (avec le vent plutôt de face). Nous voyons nos premiers dauphins gris tachetés de l’atlantique et nous pêchons une bonite !
Carte pour situer l'archipel des Canaries
Mais alors que nous nous rapprochons de notre but, nous avons beau plisser les yeux et sortir les jumelles, les Canaries demeurent invisibles… Nous les devinerons dans la nuit alors que la Graciosa et Lanzarote ne sont plus qu’à 3 milles de nous. Ouf ça y est, nous allons pouvoir nous reposer !
On arrive aux Canaries !!
Bienvenus à la Graciosa:
A la Graciosa, il y a un magnifique mouillage que tout le monde nous a recommandé ! Oui, mais demain le vent va souffler vraiment fort. Nous avons donc réservé une place au port. C’est un « Puerto Canario », c’est à dire que ce petit port est public. Il faut y faire une demande de réservation sur internet, au moins 3 jours à l’avance, sinon impossible d’avoir une place même si le port est vide… Prévenus, nous avons fait notre demande avant de quitter Madère. Et par politesse, nous appelons le port sur le canal 16 (canal de veille international) pour prévenir de notre arrivée. Personne ne nous répond et nous entrons sachant que Mojito nous attend pour nous aider à nous amarrer. C’est à ce moment qu’un cowboy se rue sur nous. C’est un gardien de nuit, il nous hurle dessus parce que nous n’avons pas appelé à la VHF et que nous n’avons pas répondu à ses sifflements et ses éblouissements à la lampe torche. Bref, nous avons beau lui expliquer que nous avons appelé sur le canal 16 (et non sur le 9, canal spécifique pour le port...) il nous en veut. Une fois que nous sommes bien amarrés, il revient pour nous demander de changer de place….ok, soyons zen, nous allons à l’emplacement qu’il nous indique.
Bienvenue à La Graciosa !!
Le lendemain, le vent est là, comme promis. Les bateaux qui ne tiennent plus au mouillage (il y a tout de même 60 nœuds, soit 100km/h) viennent chercher un abri dans le port mais certains se font refuser l’accès car ils n’ont pas fait la demande sur internet… Nous nous demandons un peu où nous sommes tombés !
"Malgré le vent fou, nous nous promenons sur cette petite île désertique"
Calima, mon amour:
Le paysage se compose de petits volcans, surplombant une plaine de sable et quelques petits buissons secs. Avec seulement 27km2 de superficie, nous en faisons rapidement le tour. Nous nous émerveillons en montant au sommet de notre premier volcan que l’on peut observer facilement en entier et qui de loin ressemble à un marbré au chocolat ! Miam ! Puis nous sommes sous le charme de la plage paradisiaque du nord où nous tentons un pique nique avec l’équipage de Mojito. Malheureusement, ces plaisirs extérieurs sont légèrement gâchés par le sable qui vole et nous fouette, emporté par le vent…
Épuisés par ces conditions météo, nous décidons de rejoindre la cousine de Yuna qui se trouve par hasard en vacances à Lanzarote (l’île voisine) ! Il paraît qu’il y aura moins de vent, celui-ci est en effet accéléré sur la Graciosa en dévalant les falaises du nord de Lanzarote qui se trouvent vraiment proches !
Les fêtes de fin d’année à Lanzarote :
La petite navigation qui nous permet de rejoindre Lanzarote s’avère être assez compliquée.
Le vent de sud rend la mer croisée et hachée. Le vent, pleine face, nous oblige à louvoyer (naviguer en zig-zag) et donc faire le double de distance. Nous sommes heureux quand nous arrivons enfin à nous amarrer dans la marina (privée) d’Arrecife, capitale de l’île. Nous y sommes super bien accueillis ! Le port est si bien abrité !! Ces quelques semaines ici s’annoncent bien plus sympathiques !!
Carte de Lanzarote et La Graciosa
En effet, le beau temps est de la partie. Nous passons du temps avec Chloé et Nick, nous visitons l’île ensemble et nous fêtons la fin d’année dans une ambiance chaleureuse et détendue !! Parfait, surtout les petits sapins de noël en cactus qui nous font beaucoup rire !
L’île est très aride. On y trouve peu de végétation (sauf au Nord), et beaucoup de roches volcaniques disséminées partout dans le paysage. Nous grimpons quelques volcans bien plus impressionnants que ceux de la Graciosa. Chacun a une couleur différente, il y a « La montana roja » « La montana blanca » « La montana negra » pour le plus grand plaisir de nos yeux. Nous décernons le trophé des « fesses colorées » dans les descentes des volcans. En effet, les gravillons sont très glissants et nos atterrissages laissent toujours quelques traces de la couleur de la montagne sur nos postérieurs…
Mojito et son équipage nous ont rejoint. Entre bons français au plein cœur de l’hiver, on ne peut pas résister à la tentation d’une raclette party!
Même si nous vivons en t-shirt et prenons tous nos petits déjeuner à l'air libre !
Entre cousines nous profitons également de belles plages et de baignades maintenant que nous avons retrouvé un temps estival. Il fait même si chaud, que certains après-midi nous restons à l’ombre dans la maison de location de nos visiteurs ! Nous avons également la chance d'avoir des conditions météo optimales pour faire un petit tour en mer tous les quatre :) L’île est aussi très réputée pour son vin. De petits pieds de vigne poussent tant bien que mal dans de petites cuvettes creusées dans ce sol sec et rocailleux et abrités du vent par des murets de pierres. Nous mettons un point d’honneur à consommer local, alors le soir venu, on profite de quelques bonnes bouteilles !
Juste avant le départ de Chloé et Nick, nous fêtons les 30 ans de Yuna. Farsadennec réunit à son bord 6 personnes pour cet événement exceptionnel. Il ne faut pas trop bouger, mais ça passe :) C’est mon premier anniversaire sous le soleil !!
Fuerteventura quand tu nous tiens:
Le 9 janvier, nous quittons Lanzarote et filons toutes voiles dehors vers Fuerteventura où nous avons promis de retrouver des copains !! Le début de cette navigation est fabuleuse, soleil et vent sont de la partie ! Entre les deux îles, on observe une accélération du vent (un effet venturi pour les connaisseurs!). Le fraîchissement est progressif, nous réduisons donc la toile au fur et à mesure et Farsadennec continue de fendre les flots.
Ces accélérations de vent, nous en avions pris connaissance. C’est une chose que les navigateurs d’ici tentent d'apprivoiser. Depuis notre arrivée, on nous raconte de nombreuses histoires de bateaux surpris toutes voiles dehors dans une zone d’accélération. Au niveau des pointes, ou entre les îles, la puissance du vent peut facilement doubler! En été, quand les alizés s’établissent dans l’Atlantique, le vent de NE des Canaries forcit aussi. Il faut davantage se méfier durant cette saison.
Mais pour l’heure, tout se passe à merveille. Soudain, abrités par la côte de Fuerteventura, Farsadennec ralentit. Nous sommes déventés par la terre…. Oui, mais nous ne sommes pas arrivés et notre vitesse continue de chuter. Au bout d’un certain temps, l’équipage craque et allume le moteur. La fin du trajet est beaucoup moins agréable, pendant 2h le moteur ronronne pour nous amener à Puerto del Rosario !
Pour nous aider à faire passer le temps, les dauphins viennent passer un bon bout de temps pour s’amuser avec notre vague d’étrave. Florian et Yuna sont à l’avant et s’émerveillent tandis que le pilote automatique et PéperKins, notre brave moteur, nous mènent à bon port !
Carte de nos aventures à Fuerteventura
La visite des copains à Puerto del Rosario:
Fuerteventura est une île en longueur et mesure près de 90km de long. Puerto del Rosario est une ville située dans le tiers Nord de l’île. Dans cette zone, il y a une multitude de choses à découvrir. Et avec Amandine et Simon nous nous concoctons un programme sportif fabuleux ! Il n’y a pas une minute à perdre, nous avons 2 jours. Après quoi, la météo nous prévoit à nouveau un vent de Sud duquel nous sommes très mal abrité dans ce port grand ouvert... au Sud !
Pendant 2 jours nous profitons donc de la partie Nord de l’île :
- Une randonnée à vélo entre Corralejo et El Cotillo. Le retour le long des plages de surfeurs est magnifique mais nos fesses se souviennent encore du chemin bosselé ! Une carafe de sangria viendra récompenser toute l'équipe de riders !
- Promenade sur l’île de Lobos sur laquelle nous nous rendons en ferry tellement l’organisation des ports canariens est compliquée ! Nous y observons d'ailleurs notre première "mini- forêt" d'agaves fanées...
Le vendredi 14 janvier nous mettons les réveils de bonne heure et préparons le bateau pour s’abriter plus au Sud vers Gran Tarajal. Mais les 15 nœuds de vent prévus ne sont pas au rendez-vous et le bateau est mou (il n’a pas assez de vent pour avancer). Par contre, le vent doit souffler bien plus au large car une "belle houle" de sud nous malmène sérieusement…. En 4h nous parcourons à peine quelques Milles Nautiques (MN) sur les 20 MN (en route direct, donc le double au près) que nous avons à faire. L’équipage est malade (voire très malade mais nous garderons ce sujet sous silence :p) et nos deux capitaines prennent la dure décision de faire demi-tour. Nous savons alors que les jours suivants ne vont pas être agréables et que le bateau risque de se faire malmener dans ce port dont la réputation précède.
C’est aussi ça la vie en bateau. Des choix difficiles, des conditions inconfortables, des nerfs parfois mis à rude épreuve. Beaucoup de leçons à apprendre. Mais les marins sont fous, et ils l’acceptent pour pouvoir profiter des miettes de bonheur et d’une sensation de liberté quand les conditions s’améliorent !
De retour au port, nous amarrons tant bien que mal Farsadennec qui danse déjà comme un possédé. Les aussières (bouts qui permettent d’amarrer le bateau à un quai) sont doublées pour plus de sécurité. Nos petites jambes s’accrochent tant bien que mal sur le pont du bateau comme sur le ponton qui bouge tout autant ! Attention à ne pas chuter dans l’eau !
Puis nos marins, le moral dans les chaussettes partent s’abriter dans un café. Ni une ni deux, la décision est prise, il va falloir trouver un autre logement pour les quelques jours à venir. Nous nous installons donc tous les quatre dans un petit appartement non loin du port. Ainsi, nous pourrons surveiller notre cher Farsadennec tous les jours.
Après une bonne douche et une bonne nuit de sommeil les troupes reprennent du poil de la bête !
- Samedi c’est musée du fromage à Antigua ! Le musée est fabuleux et ne se limite pas à l’histoire du fromage. Mais c’est bien sur les Canariens de Fuerteventura et leurs traditions dans leur globalité que nous nous en apprenons énormément ! Ici, le climat est très sec et on y trouve principalement des chèvres, ce qui explique la place importante du Queso de Cabra dans l’économie et les habitudes culinaires locales. Mais Fuerteventura signifie « Fort Vent » et ce n’est pas pour rien qu’on y voit également de nombreux moulins qui servaient à moudre les blés. Pour l’anecdote, aujourd'hui encore, ces farines sont transformées en Gofio, qui n’est rien d’autre que de la farine (blé, maïs, avoine…) torréfiée ! Miam, quelle excellente idée !
-Dimanche, pas de repos pour les braves ! Nous enfilons nos chaussures de marche et nous voilà partis pour une randonnée de 20 km autour du petit Volcano Hondo. Mais gare au vent de sud, qui nous poursuit jusque l’intérieur de l’île. Les rafales entraînent le sable et les gravillons du chemin qui viennent nous fouetter les jambes ! Aïe ! Au loin, on ne voit rien, ce n'est pas du brouillard mais bien du sable dans l'air!!
Sur le chemin, nous observons même des champs pour les cultures.....mais on se demande bien ce qui peut pousser dans ce sable (je vous rappelle que nous sommes en hiver, période la plus "humide") !!
- Lundi, on se détend et on s’occupe du bateau. Le pauvre remue toujours autant et nos aussières frottent et nous lâchent une à une… Nous nous rendons donc chez un shipchandler local à qui nous achetons 3 amortisseurs. Ces espèces de gros ressorts s’installent sur nos amarres et permettent d'amortir les chocs lorsque les aussières se tendent. Le calima se dépose partout, Farsadennec fait pâle figure sous ce sable :(
-Mardi, nous louons une voiture pour explorer la partie Nord Ouest de l’île qui est très mal desservie par le réseau de bus. Le matin il pleut et fait frisquet pour la première fois! Pendant la promenade nous rencontrons de jolis petits ardillas très curieux. Importés sur cette île, ils profitent du tourisme pour se faire nourrir mais deviennent un peu trop invasifs au goût de l’environnement local.
-Mercredi, nous laissons les amis escalader le sommet de Fuerteventura situé plus au Sud. Pour nous, c’est la torture. C’est la pire journée de houle dans le port. Et nos estomacs se nouent au rythme des accoups et grincements de notre joli voilier.
- Fin de semaine : La mer se calme enfin, et nous retournons à bord de Farsa. Les crispations et tensions s’évaporent doucement. C’est le temps des jeux de cartes sur la plage, des tapas, d’une cession surf et malheureusement du départ de nos voyageurs éphémères.
Quelques jours s’écoulent et une météo favorable nous laisse repartir en mer.
Le Sud de Fuerteventura : ça y est, on aime (vraiment) les Canaries !
Une belle journée nous accompagne dans notre navigation jusqu’à Gran Tarajal. Seul un grain assez impressionnant viendra nous surprendre lors de notre passage entre deux flancs de montagnes. Nous voyons les nuages dévaler la vallée tandis que la mer devient noire. Brusquement, il pleut, on ne voit plus rien. Cela dure à peine 15 minutes avant le retour du soleil.
Gran Tarajal est un petit village au style espagnol moderne, un lieu pour vivre tranquillement. Les habitants ont l’air paisibles. Une grande plage de sable noir sépare la petite ville de l’océan. Nous profitons de cet endroit un peu désertique pour réaliser une rando sympathique sur les crêtes des collines et redescendre au « petit village de pêcheurs » voisin. Celui-ci s’est cependant transformé en un grand complexe touristique. Sur les hauteurs, nous sommes interpelés par une grande tache verte au milieu de ce paysage aride...hé oui, un golf… !
Quelques jours plus tard, nous retrouvons nos amis de Mojito qui s’amarrent quelques places plus loin sur le ponton. Nous les entraînons alors dans une promenade/ visite d’une fromagerie. Après plusieurs heures de randonnée nous arrivons enfin à la fromagerie qui s'avère ne pas être visitable… Oups !
Mais les propriétaires, deux jeunes très sympathiques, nous racontent comment est fait leur fromage et
nous ne pouvons résister à l’achat d’un fameux fromage au Gofio, récompensé par une médaille locale :) puis nous n’avons plus qu’à refaire le chemin inverse ! C’est bon, on a dégourdi nos jambes ! Puis nous fêtons ensemble la chandeleur, avec des crêpes bien sûr :) !! Cette fête est prise bien plus au sérieux par nos hôtes canariens. Ici, c’est un jour férié pendant lequel défilent des processions religieuses.
Ici, rien d’extraordinaire. Mais le retour du beau temps, les promenades tranquilles, le calme du port et du village nous laissent le temps d’apprécier vraiment cet endroit. Je crois que ça y est, nous nous acclimatons vraiment à l’ambiance canarienne et commençons à l’apprécier comme il se doit.
Nous nous plaisons à observer les arbres à papayes et les jeunes bananes qui poussent dans les jardins. Nous nous amusons aussi de toutes ces pelouses synthétiques installées tout naturellement sur chaque rond point, trottoir, etc. On dirait que le vert manque dans cette région !
Ensuite, c’est le jour de régate ! Mojito et Farsadennec sortent du port de Gran Tarajal et s’alignent pour le départ. Les grands voiles sont hissées et les génois déroulés, c’est le top départ ! Avec 12 nœuds de vent qui nous portent gentiment, Florian a gréé (préparer le matériel) le spi. Ni une, ni deux, spi en tête (c’est à dire hissé!) et voilà Farsouille qui prend de la vitesse et fonce pile dans la bonne direction ! Pour sa part, Mojito a envoyé son spi asymétrique. Cette voile (que nous n’avons pas à bord de Farsadennec) le fait foncer aussi, mais pas dans la bonne direction. Le vent arrière lui est impossible ! Quelle erreur tactique !! Le temps qu’il change de voilure et nous sommes déjà très très loin ! Les quelques milles qui nous séparent de Morro Jable sont vite avalés. Nous arrivons premiers haut la main, fiers de notre petit Brise de Mer qui a plutôt l’habitude d’être derrière les gros bateaux ! Mais dans le petit temps, notre voilier bien plus léger réagit plus rapidement ! C’est surtout une occasion de plus pour rire avec les copains !
--> https://www.youtube.com/watch?v=P1G_jtfun8I ici vous trouverez une petite vidéo rigolote de cette régate en deux manches ;)
Morro Jable est au premier abord décevant : front de mer occupé par d’immenses complexes hôteliers, dans les magasins, les propriétaires parlent allemands... Bref, nous sommes dépaysés mais pas comme on s’y attendait !
Puis, en explorant un peu, nous découvrons l’arrière-ville, où l'espagnol chante dans les rues. Nous y dénichons la meilleure Churreria des Canaries « El Refugio », où nous revenons plusieurs fois pour savourer de manière gourmande ces extraordinaires churros !
Nous nous intéressons également à l’histoire de cette ville, qui explique pourquoi les Allemands affectionnent particulièrement ce lieu. Willy Brandt, haut personnage de la politique allemande, y a séjourné en vacances dans les années 1970, puis y est revenu régulièrement.
D’ici, nous prenons un drôle de bus 4x4 qui nous mène par des chemins escarpés jusqu’à la pointe de Jandia, la plus au sud de l’île et réserve naturelle. Le vent souffle fort par ici. Mais la courageuse équipe affronte le vent de face pour parcourir le chemin retour à pied. Le paysage est si aride que les lits de rivières sont secs et permettent à quelques plantes de pousser tant bien que mal… Après ces 20 km de marche intense, où nous croisons quelques chèvres, nous sommes ravis de profiter de la petite plage moins touristique près du port.
Plus tard, nous partons à l’ascension du plus haut sommet de l’île : le mont Zarza qui culmine à... 800m. Sous le cagnard, la marche est épuisante. Mais au sommet, la vue sur la plage de El Cofete est à couper le souffle. La baignade du retour est la bienvenue !
Samedi 12 février:
Demain nous quittons Fuerteventura. Alors nous profitons une dernière fois des excellents churros, puis allons faire quelques achats pour finalement, face à un magnifique couché de soleil, déguster un super barbecue sur la plage avec un petit verre de vin. Fuerteventura se conclut en beauté !
Pour conclure ce chapitre palpitant:
Merci d'avoir lu cet article jusqu'au bout et à la prochaine pour découvrir avec nous l'île de Gran Canaria, toujours aux Canaries!!
Et pour voir la vidéo de ce périple, ça se passe par ici
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